Je ne suis pas toujours très disponible pour les gens que j’aime, mais je suis suffisamment attentive pour me rendre compte quand quelque chose ne va pas. J’essaye en fonction de la personnalité de mon interlocuteur, de comprendre ce qui peut lui poser un problème, ou ce qu’il lui fait de la peine. Je vais essayer de m’adapter et de lui apporter écoute, réconfort et éventuellement mon avis, en fonction de ce qu’il attend de moi.
Je ne peux pas soulager la souffrance, mais je peux aider à un instant T à la supporter un peu. Je trouve parfois très difficile d’apponter du réconfort aux autres, sans verser dans la pitié ou dans le to Much. A l’inverse, ne pas démontrer assez de compassion peut être perçu comme une indifférence.
Le bon dosage
C’est le plus compliqué, entre celui qui ne se confie que par épisodes, et avec difficulté et celui qui ne s’arrête plus de vous faire la description de ces malheurs. Il n’est pas toujours évident pour moi de trouver le bon dosage, pour ne pas en faire trop, mais aussi pour ne pas en avoir fait assez. La peine ou le chagrin de certaines personnes vous touchent aussi beaucoup plus et j’ai beaucoup de mal à ne pas compatir.
C’est dans ma nature. Pourtant, il faut se tenir à sa place et faire attention à ne pas verser dans le manque d’élégance ou devenir maladroit verbalement. Et puis il y a des fois, ou le silence sera encore la meilleure solution. La clef, réside dans la connaissance des gens qui vous entourent, si vous êtes attentifs à eux, vous serez ce qu’il faut faire.